Présentation officielle des "Malades précieux": la vidéo
Ce mercredi 15 janvier 2014 donc, nous étions trois auteurs à présenter nos ouvrages à la Maison de l'Afrique-IREA (Institut de recherches et d'études africaines).
Deux auteurs avaient des essais à présenter et moi, dernier intervenant, mon recueil de nouvelles.
Nous avions chacun 10 minutes pour parler de nos ouvrages et ensuite, la parole devait être donnée au public pour nous faire part de ses observations et autres questions.
Démarrée à 19h15', le temps est passé tellement vite qu'il n'y eu au final que 5 intervenants dans le public qui ont pris la parole pour faire part de leurs remarques, observations, critiques et poser aussi leurs questions.
Je vous mets en ligne une vidéo qui a été réalisée, en attendant peut-être celle de la Maison de l'Afrique-IREA. Elle dure 29' et le réalisateur s'est contenté de me filmer, de prendre mes interventions, l'intervention d'une dame dans le public et quelques instants à la fin.
J'ai choisi ces deux musiques (du début et de la fin) exprès. Franklin Boukaka avec ce son célèbre, son de désespoir, de plainte. Et pour la fin, c'est un autre son, célèbre aussi, celui de Pierre-Claver Akendengue.
On pleure au début du tournage car même si les gens me disent qu'il y a beaucoup de rire dans le livre, un des intervenants dans le public a tout de pensé au mot "révolte" pour parler de ce livre. Révolte pour ces jeunes Africains qui ne peuvent étudier décemment pour les raisons que l'on sait. Révolte pour ces malades Africains qui, vu qu'ils ne sont pas précieux, n'ont qu'un seul droit: crever la gueule ouverte dans nos mouroirs appelés pompeusement "hôpitaux".
Bonne visualisation et j'espère que l'on remettra ça car on n'a pas pu aborder les choses comme il aurait fallu...
Obambe GAKOSSO, January 2014©